- ételle
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⇒ÉTELLE, subst. fém.Gén. au plur. Fragment de bois, plus gros que le copeau, produit par l'abattage des arbres ou l'équarrissage (notamment par le charpentier) des pièces de bois à la cognée. Un grand feu d'ételles; ramasser des ételles.— P. anal. Le tourneur [sur bois] Sporte faisant siffler sa roue et dévidant ses ételles en rubans sans fin (ERCKM.-CHATR., Ami Fritz, 1864, p. 63).Rem. Les dict. qui attestent ce terme mentionnent un homogr. ételle (d'orig. inconnue cf. FEW t. 21, p. 31b). Grande vague qui se produit à la suite du mascaret (cf. LITTRÉ, Lar. 19e-Lar. Lang. fr., QUILLET 1965).Prononc. et Orth. :[
]. Étymol. et Hist. Ca 1175 [ms. fin XIIe s.] estele « éclat (de lance) » (B. DE STE-MAURE, Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 4525). Var. dial. de attelle; signalé comme terme région. dep. 1807 (J.-F. MICHEL, Dict. expr. vicieuses). Fréq. abs. littér. :3.
1. ételle [etɛl] n. f.ÉTYM. 1864, Littré; orig. incertaine.❖♦ Régional. Grande vague qui suit le mascaret.————————2. ételle [etɛl] n. f.ÉTYM. 1877, Littré, Suppl.; terme régional, 1807; cf. anc. franç. estèle « éclat de lance »; var. de attelle.❖♦ Déchet de bois produit par la coupe, le travail à la hache. || Ételles et copeaux.0 (…) un peuple de pauvresses le remplit (le Bois de Vincennes), armées de hachettes, faisant des ételles qu'elles traînent sur des brouettes et de petits chariots.Ed. et J. de Goncourt, Journal, t. IV, p. 58.
Encyclopédie Universelle. 2012.